Contexte

La Réunion des Parties, principal organe directeur de la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l’eau), a décidé à sa sixième session (tenue à Rome du 28 au 30 novembre 2012) d’inscrire à son programme de travail pour 2013-2015 une évaluation des interactions entre l’eau, l’alimentation, l’énergie et les écosystèmes basée sur l’étude d’un ensemble représentatif de bassins transfrontières. Cette décision reposait sur le constat, dans les bassins transfrontières, de frictions fréquentes entre les différents secteurs au sujet des ressources en eau, ainsi que d’un manque d’intégration et de cohérence entre les politiques qui s’appliquent à chacun d’entre d’eux. En pratique, les Parties à la Convention sur l’eau appelaient de leurs voeux la mise en place d’un mécanisme d’évaluation servant à dresser le tableau des différentes interdépendances entre l’eau, les écosystèmes, l’énergie, l’alimentation et d’autres domaines (changements climatiques, biodiversité, etc.) en ce qui concerne les utilisations, les besoins, les avantages socioéconomiques, les synergies potentielles, les conflits et les compromis. L’évaluation visait également à déterminer les mesures de politique publique envisageables.

Sustainable Development Goals:

Zero Hunger

Clean Water and Sanitation

Affordable and Clean Energy