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Partout, la perte de confiance dans le multilatéralisme amoindrit les chances que la mondialisation produise une société plus durable et plus juste. La prise de conscience grandissante de l’ampleur et du coût des flux financiers illicites fait de plus en plus douter du pouvoir de l’action collective par rapport aux mesures unilatérales. C’est dans ce contexte que le Rapport 2020 sur le développement économique en Afrique de la CNUCED se penche sur la relation entre les flux financiers illicites et le développement durable en Afrique. Les flux financiers illicites − échanges transfrontaliers de valeur, monétaire ou autre, qui est illégalement perçue, transférée ou employée − coûtent aux pays africains une cinquantaine de milliards de dollars par an, bien plus que l’aide publique au développement que le continent reçoit chaque année. Les pays développés et les pays en développement partagent le problème et la responsabilité des flux financiers illicites ; les conséquences économiques de ces flux constituent un enjeu de taille pour le développement dans le monde entier, encore plus dans les pays africains, dont les perspectives de développement durable reposent essentiellement sur la réalisation d’investssements massifs.

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