Chronique ONU - Volume 46, Issue 4, 2012
Volume 46, Issue 4, 2012
Un incontournable pour tout citoyen du monde concerné, la Chronique de Nations Unies est un trimestriel, facile a lire qui synthétise le travail des Nations Unies et de ses agences. Produit par le Département de Nations Unies de Renseignements Publics, chaque édition couvre une large gamme d’activités menées par les Nations Unies: De la guerre contre la drogue à la lutte contre la discrimination raciale, du relief et développement au désarmement nucléaire, en passant par le terrorisme et l’environnement de crise mondiale. Publié en anglais et français, cette édition de la Chronique examine les changements climatiques.
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Le changement climatique et notre avenir commun
More Lessمؤلف: Fekri HassanUn jour, j’ai vu un tract qui appelait à un rassemblement pour arrêter le changement climatique. Beaucoup ne semblent pas savoir que le climat change tout le temps et qu’on ne peut arrêter les changements climatiques. Ces changements, toutefois, varient quant à leur fréquence et leur intensité et résultent de nombreux facteurs, comme la distance entre le soleil et l’équateur, qui contribue au bilan thermique de la Terre, et la différence de température entre l’équateur et les pôles plus froids causée par la déviation de l’orbite de la Terre ou les variations du rayonnement solaire.
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Petites îles, montée des eaux
More Lessمؤلف: Nemat Sadat« On sait qu’avec une élévation d’un niveau de la mer de 1,5 m, des centaines de millions de personnes mourront. Ils seront tout simplement balayés », a déclaré à la Chronique de l’ONU le Président Mohamed Nasheed de la République des Maldives deux jours seulement après avoir évoqué la situation de son pays devant les autres dirigeants mondiaux au Sommet sur le changement climatique de l’Assemblée générale de l’ONU en 2009.
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Un espoir possible pour les pays en développement
More Lessمؤلف: William DarEnviron 99 % des décès causés par les changements climatiques ont lieu dans les pays en développement. Alors que la croissance économique et le développement sont des priorités dans tous les pays, les besoins des pays en développement et des pays les moins avancés sont d’un tout autre ordre. Les pays en développement sont soumis à des contraintes en raison de leur vulnérabilité aux effets des phénomènes météorologiques et du climat. Les pauvres de ces pays sont exposés à un risque élevé en raison de nombreux facteurs : leur dépendance vis-à-vis de l’agriculture et des services fournis par les écosystèmes, leur croissance rapide, la concentration de la population et l’insuffisance des services de santé. Si l’on ajoute à ce sombre tableau leur manque de moyens pour s’adapter aux effets des changements climatiques, leur infrastructure inappropriée, les revenus bas des ménages et leurs difficultés à épargner ainsi que le soutien limité des services, nous avons une bombe prête à exploser.
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Des moyens de subsistance menacés les peuples autochtones et leurs droits
More Lessمؤلف: Mark NuttallLes chasseurs inuits qui vivent dans le nord du Groenland marchent avec précaution sur la glace dont l’épaisseur diminue, alors qu’en même temps les animaux dont ils dépendent – phoques, morses, narvals et ours polaires – s’éloignent des zones où ils sont habituellement chassés, répondant à leur tour à la transformation des écosystèmes locaux. Dans les hautes montagnes de l’Himalaya, les Sherpas, les Tamang, les Kiranti, les Dolpali et d’autres groupes autochtones constatent que les glaciers fondent. Il est en de même dans d’autres régions montagneuses du monde, comme dans les Andes péruviennes où les Quechua suivent avec inquiétude le recul des glaciers au sommet des montagnes. Dans le désert de Kalahari, les San ont appris à affronter les périodes de faim et de pauvreté, périodiques mais bien trop fréquentes, résultant de la combinaison d’événements économiques, politiques, environnementaux et climatiques. Les San, comme d’autres groupes d’autochtones, ont dû adopter des stratégies ingénieuses pour affronter les changements climatiques et leurs conséquences, mais ils constatent aujourd’hui que ces changements sont différents de ceux dont ils se souviennent. Partout dans le monde, les peuples autochtones sont confrontés à des changements climatiques qui ont des effets sans précédent sur leurs terres, leurs cultures et leurs moyens de subsistance.
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La migration environnementale sera-t-elle massive ?
More Lessمؤلف: Arno TannerAlors que quelques pays sont historiquement responsables du changement climatique, la communauté mondiale devrait-elle assumer la responsabilité vis-à-vis des réfugiés environnementaux, même s’ils ne traversent pas les frontières internationales ? Certaines concessions en matière d’immigration ne devraient-elles pas être offertes à ces personnes quand elles doivent traverser les frontières ? Ce sont des questions importantes qui se posent dans le contexte des changements climatiques qui surviennent dans le monde.
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Le changement climatique aura-il un impact sur le droit à la santé et au développement ?
More Lessمؤلف: Daniel TarantolaDans un site de construction couvert de poussière situé à l’ouest de la Chine, M. Tan est un travailleur migrant parmi de nombreux autres. Mais cet ancien agriculteur modeste doit aussi faire face à une série complexe de crises qui menacent la santé mondiale.
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L’Afrique est-elle prête ?
More Lessمؤلف: Ismail SerageldinLes effets des changements climatiques sont bien réels. Ils ont été confirmés par des études et des rapports internationaux au cours des deux dernières décennies. Une catastrophe climatique, qui menacera l’ensemble de notre écosystème tel que nous le connaissons, est possible, mais pas encore probable. Elle risque de se produire si nous ne changeons pas de voie et continuons d’ignorer les preuves : la hausse des températures entraînera l’élévation du niveau de la mer et la libération de méthane dans la toundra nous conduira vers un point de non-retour où les créatures vivantes n’arriveront plus à s’adapter.
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L’eau douce en Amérique latine et dans les Caraïbes
More Lessمؤلف: Emilio SemprisBien que l’Amérique latine et les Caraïbes possèdent les plus grandes ressources en eau douce par habitant, un tiers de la population n’a pas accès durable à l’eau potable. Jusqu’à ces dernières années, on attribuait les problèmes liés à l’eau douce à la distribution inéquitable des ressources, à l’absence de financement adéquat pour les infrastructures hydriques, à la mauvaise gouvernance dans le secteur de l’eau douce ou à une conjugaison de ces trois facteurs. Aujourd’hui, alors que les nations essaient de préparer la voie qui mène à la conclusion d’un accord afin de mettre en place un régime multilatéral qui stabilisera le climat mondial, les pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont réalisé que les changements climatiques ont eu des effets profonds sur les ressources en eau douce de la région, avec des conséquences importantes pour les écosystèmes et les sociétés.
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Un avenir pour l’Afrique
More Lessمؤلف: Yolandi GroenewaldDans un petit village situé à l’ouest de la Zambie, le roi des Lozi – le Litunga – demande à son peuple de quitter les terres basses et de se joindre à lui pour participer à une cérémonie afin de célébrer la saison des pluies qui fertilisent leurs terres. Mais ces deux dernières années, il n’y a pas eu de célébrations. Les pluies sont arrivées plus tôt que prévu, provoquant des inondations dévastatrices. Les Lozi considèrent que cette situation est due aux changements climatiques. « Les saisons ont changé. C’est une véritable catastrophe », commente Bennet Imutongo Sondo, l’induna de 74 ans ou chef du village de Liyoyelo dans le district de Mongu, en Zambie.
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VIH/sida et changements climatiques un modèle de réponse
More Lessمؤلف: Mary CrewePresque trois décennies après le début de la pandémie du vih/sida, la stigmatisation, le déni et l’inaction des gouvernements subsistent. Des rapports font état d’une augmentation des taux d’infection dans les pays occidentaux industrialisés et l’on craint une explosion de l’épidémie dans les pays asiatiques. C’est pourtant en Afrique subsaharienne, qui compte moins de 15 % de la population mondiale, que se trouve l’épicentre de l’épidémie, avec plus de 70 % des infections dans le monde.
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Au-delà des marchés du carbone
More LessAuthors: Oscar Reyes and Tamra GilbertsonLes grands titres sur les mécanismes d’échange du carbone au coeur du Protocole de Kyoto, notamment le Mécanisme pour un développement propre (mdp), donnent une idée des difficultés du projet. Mais quelles sont les raisons de cette controverse ?
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Dans le contexte des changements climatiques
More Lessمؤلف: Balgis Osman-ElashaLes changements climatiques sont l’un des plus grands défis du XXIe siècle. Leurs effets varient selon les régions, les générations, l’âge, les classes sociales, les groupes de revenus et les sexes. D’après les résultats du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (giec), il est clair que les populations qui sont déjà les plus vulnérables et les plus marginalisées seront les plus touchées. Il est probable que les pauvres, principalement dans les pays en développement, seront touchés de manière disproportionnée et auront donc le plus besoin de stratégies d’adaptation pour faire face aux changements climatiques. Tant les hommes que les femmes qui travaillent dans le secteur des ressources naturelles, comme l’agriculture, en ressentiront les effets, mais à des degrés divers. Il est de plus en plus évident que les femmes sont plus vulnérables que les hommes, en grande partie parce qu’elles représentent la majorité des pauvres dans le monde et dépendent davantage des ressources naturelles menacées. La différence entre les hommes et les femmes est également notable en ce qui concerne leurs rôles, leurs responsabilités, la prise de décisions, l’accès à la terre et aux ressources naturelles, les opportunités et les besoins. Dans le monde entier, les femmes ont moins accès que les hommes aux ressources, telles que la terre, les crédits, les intrants agricoles, les structures de prise de décision, la technologie, la formation et les services de vulgarisation qui renforceraient leurs capacités à s’adapter aux changements climatiques.
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L’écologie du recyclage
More Lessمؤلف: Marian ChertowBien que n’étant pas à l’avant–garde des solutions climatiques, le recyclage des déchets, des eaux usées et de l’énergie gaspillée est un moyen efficace, disponible localement pour réduire les gaz à effet de serre. L’un de ces gaz, le méthane issu des sites d’enfouissement et des eaux usées, représente environ 90 % des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des déchets. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat1, 18 % des émissions de méthane sont imputables aux activités humaines dans le monde et environ 3 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le détournement des déchets des sites d’enfouissement et leur utilisation est donc un moyen évident et avéré de conserver les terres et les ressources, comme nous le savions depuis longtemps. Nous pouvons désormais ajouter aux nombreuses études que ces pratiques améliorent également la protection de l’environnement.
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Pour des emplois plus verts
More Lessمؤلف: Juan SomavíaLors de cette dernière phase des négociations relatives au changement climatique, les négociateurs se sont fixé pour tâche de définir un ensemble d’engagements qui compteront parmi les plus complexes que la communauté internationale se soit jamais assignés. Cet objectif est un plan ambitieux qui peut contribuer dans le peu de temps qu’il nous reste à prévenir les changements climatiques dangereux. Un tel accord favorisera la réorientation des investissements, facilitera le transfert des technologies et mobilisera des milliards de dollars pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique.
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Innovations financières et marchés du carbone
More Lessمؤلف: Graciela ChichilniskyPour la première fois dans l’histoire, les activités humaines ont des conséquences sur la planète qui peuvent mettre en danger ses systèmes de base essentiels à la vie. Ces activités transforment rapidement l’atmosphère de la planète, ses étendues d’eau et la variété des espèces vivantes. Les émissions de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre causées par les activités anthropiques ont changé l’atmosphère de la Terre, entraînant un changement climatique potentiellement catastrophique qui peut menacer la survie de la civilisation humaine. C’est une réalité et un phénomène qui se produisent sous nos yeux. Alors que les calottes polaires et le permafrost au Groenland commencent à fondre, le niveau de mer augmente. En Alaska, des villes entières sont submergées par les eaux. Des espèces comme l’ours polaire sont en voie d’extinction. Des États insulaires comme les Seychelles et des pays à faible élévation comme le Bangladesh risquent de disparaître dans l’océan. Et des centaines de millions de personnes pourraient connaître le même sort. On estime qu’il y aura 50 millions de « réfugiés environnementaux » d’ici à 2010 et plus de 200 millions d’ici à 2050 – soit une personne sur 45.
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La biotechnologie — Une solution à la faim ?
More Lessمؤلف: Kaiser JamilLa faim et l’insécurité mondiales sont un problème récurrent dans la plupart des régions du monde en développement. Parmi les nombreuses biotechnologies qui sont disponibles et les différentes applications, la modi- fication génétique (GM) des cultures devrait recevoir une attention particulière. Les cultures génétiquement modifiées possédant des gènes provenant d’espèces différentes pourraient alléger les pénuries alimentaires. Malgré l’optimisme initial suscité par l’utilisation des OGM qui permettent d’augmenter le volume et la qualité des récoltes, des questions demeurent sur leurs bénéfi- ces. En outre, le public n’est pas toujours favorable à la création de ces plantes comme option viable pour résoudre la faim dans le monde.
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Le réchauffement climatique et les surges glaciaires
More Lessمؤلف: Vladimir KotlyakovLe climat de la Terre enregistre des variations et au cours les derniers milliers d’années a connu des périodes de réchauffement et de refroidissement. Au XVIIe siècle, le Sud de l’Europe a connu des hivers rudes et longs, appelés le « petit âge glaciaire ». Dans les tableaux des grands maîtres flamands, les canaux sont gelés et la Hollande est couverte de neige.
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Surveiller le changement climatique de l’espace
More LessPendant des siècles, les communautés rurales des hauts plateaux des Andes ont utilisé l’eau produite par la fonte des glaciers de cette étonnante chaîne de montagnes. Or, le recul de ces glaciers force les populations à modifier leurs moyens de subsistance et à chercher des façons de s’adapter. Dans une perspective plus vaste, la fonte des glaciers est une image emblématique du réchauffement climatique pour les plus grandes villes des Andes qui dépendent des glaciers pour leur approvisionnement en eau potable. Malheureusement pour ces populations, la source de ce problème particulier et les solutions possibles résident loin de leur sphère d’influence du fait que les actions locales contribuent très peu à résoudre ce problème.
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Amincissement de l’ozone
More Lessمؤلف: Jonathan ShanklinLa formation du trou d’ozone dans l’Antarctique montre la rapidité avec laquelle nous pouvons changer l’atmosphère de notre planète. Il y a de nombreuses autres questions environnementales auxquelles nous faisons face aujourd’hui et nous devons les lier entre elles pour comprendre les causes sous-jacentes et en débattre au lieu de traiter chaque question de manière isolée. L’Antarctique est un continent magnifique. Les glaciers descendent jusqu’à la mer, royaume des pingouins et des baleines. Bien que 70 % de l’eau douce du monde se trouve dans la calotte polaire, le continent est un véritable désert où l’eau douce y est pratiquement inexistante. La glace prend diverses couleurs, du blanc étincelant de la neige fraîche au bleu indigo profond au bas d’une crevasse béante. C’est dans cette terre de contrastes que l’on a découvert le trou d’ozone.
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