Chronique ONU - Volume 53, Issue 1, 2016
Volume 53, Issue 1, 2016
Une lecture incontournable pour tous les citoyens du monde, la Chronique ONU est une publication trimestrielle, un rapport facile à lire sur les travaux des Nations Unies et de ses agences. Produit par le Département de l'information, chaque numéro couvre un large éventail d’activités des Nations Unies: de la lutte contre la lutte contre la drogue à celle contre la discrimination raciale, des secours d’urgence et du développement au désarmement nucléaire, au terrorisme et à la crise mondiale de l'environnement.
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L’avenir de l’action humanitaire
More Lessمؤلف: Ban Ki-moonLes dirigeants mondiaux ont montré ce qu’ils peuvent accomplir lorsqu’ils travaillent ensemble pour s’attaquer aux problèmes les plus difficiles. En 2015, ils ont approuvé le Cadre d’action de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, l’accord mondial sur le changement climatique et le Programme de développement durable à l’horizon de 2030, présentant un ordre du jour et un calendrier ambitieux pour le changement.
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Surmonter les obstacles pour répondre aux besoins humanitaires
More Lessمؤلف: Stephen O'BrienL’Afghanistan connaît des conflits depuis 38 ans. La République démocratique du Congo depuis 20 ans. La Somalie depuis 17 ans. L’Iraq et le Soudan depuis 13 ans. La Syrie depuis 5 ans. Ces conflits, et de nombreux autres conflits à long terme dans le monde, absorbent 80 % du financement humanitaire, déplacent des familles pendant des décennies, entraînent des appels humanitaires d’année en année et coûtent une fortune. En 2014, le coût économique des conflits était estimé à 13 % de l’économie mondiale. Alors qu’un séisme, un tsunami, un cyclone, une inondation ou une éruption volcanique peuvent survenir à n’importe quel moment, un conflit est un phénomène créé par l’homme qui constitue un obstacle à la réponse aux besoins humanitaires. Nous pouvons agir pour y remédier.
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Face aux 60 millions de réfugiés, nous devons prendre des engagements
More Lessمؤلف: Alek WekSoixante millions de personnes dans le monde ont été forcées de fuir leur foyer à cause de la guerre, des persécutions et des violations des droits de l’homme. Ce chiffre est impressionnant. Avec les innombrables sources d’informations auxquelles ont accès nos sociétés, les chiffres que nous entendons peuvent facilement nous amener à nous laisser prendre au piège de la politique et à perdre de vue que chaque chiffre représente un être humain qui vit, respire et éprouve des sentiments. Mais c’est pourtant le cas. Il s’agit de personnes. De personnes innocentes. Comme moi. J’ai été l’un de ces chiffres, l’une de ces statistiques anonymes qui a été forcée de fuir. Pouvez-vous imaginer ce que cela signifie d’être obligé de fuir son foyer, de voir son village détruit et son cadre de vie disparaître ? Essayez donc.
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Élaborer un Programme d’action pour l’humanité
More Lessمؤلف: Antoine GérardJamais jusqu’à ce jour, l’action humanitaire n’a dû fournir autant d’aide à un aussi grand nombre de personnes dans tant de lieux. À travers le monde, un nombre d’acteurs sans précédent fournissent une aide de première nécessité à ceux qui sont dans le besoin et assurent leur protection : des gouvernements, qui assument la responsabilité principale de fournir une aide à leurs citoyens, aux organisations et aux réseaux internationaux et nationaux, en passant par les entreprises et les fondations privées.
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Le Sommet mondial sur l’action humanitaire : faire face aux déplacements forcés
More Lessمؤلف: Filippo GrandiEn 2015, la crise mondiale liée aux réfugiés a atteint l’Europe. Plus d’un million de réfugiés et de migrants ont débarqué sur ses côtes méridionales, la plupart venant de pays déchirés par la guerre comme l’Afghanistan, l’Iraq et la Syrie. La tendance s’est maintenue en 2016, avec plus de 171 000 arrivées au cours des trois premiers mois. Ceci n’est, néanmoins, que la partie visible de l’iceberg. Dans le monde entier, plus de 60 millions de personnes ont été déplacées par la guerre, les persécutions ou les violations des droits de l’homme. Quelque 86 % vivent dans des pays en développement, principalement ceux voisins des zones de conflit.
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Coordonner le financement pour l’aide humanitaire d’urgence
More LessAuthors: Kristalina Georgieva and Nazrin ShahCe n’est plus un secret – nous n’avons pas suffisamment d’argent pour financer les besoins humanitaires. Heureusement, c’est un fait que nous pouvons plus ignorer. Nous devons remercier le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon d’avoir pris la décision de nommer le Groupe de haut niveau sur le financement de l’action humanitaire pour trouver des solutions.
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L’intervention humanitaire au Népal après le séisme de 2015
More LessAuthors: Puk Ovesen and Stine HeiselbergLe 25 avril 2015 au matin, un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le Népal, faisant des milliers de victimes et causant la destruction de bâtiments. Survenu un samedi, jour de repos au Népal, les bureaux et les écoles qui se sont écroulés étaient fermés. S’il était survenu un autre jour, le nombre de victimes aurait probablement été plus important. La réplique sismique de magnitude 7,3 qui a frappé le pays le 12 mai, à peine deux semaines plus tard, a fait d’autres victimes et causé davantage de destructions.
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Le défi de l’hébergement des réfugiés après Haiyan et la nécessité d’une coordination locale, nationale et internationale
More Lessمؤلف: Meghan LynnLes images de Tacloban, aux Philippines, après le passage du typhon Haiyan ou, d’ailleurs, celles de n’importe quel établissement humain ravagé par une catastrophe, sont effroyables. En une journée, des quartiers sont transformés en terrains vagues. Des maisons sont réduites à néant. Assurer un abri à des millions de personnes vulnérables qui, soudain, n’ont plus de maison, une tâche essentielle qui permet de sauver des vies et d’atténuer les souffrances des populations touchées, peut sembler titanesque même pour les intervenants les plus optimistes.
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Des bénévoles et des techniciens au service de l’humanitaire : les leçons tirées du mouvement humanitaire numérique lors du typhon Haiyan
More Lessمؤلف: Thomas J. WeinandyAlors que le coût des technologies de l’information et des communications continue de baisser, une révolution numérique a progressivement lieu qui incite les populations locales et les organisations internationales à faire des changements. Le monde est de plus en plus connecté alors que davantage de personnes ont accès à l’information sur Internet et utilisent des outils pour mieux se faire entendre. Les organisations humanitaires répondent aux nouvelles opportunités offertes par Internet et par d’autres technologies numériques afin d’exploiter des solutions innovantes dans ce paysage en constante évolution. Le typhon Haiyan, qui a frappé les Philippines en 2013, en est l’illustration la plus éloquente. En effet, cette catastrophe offre une perspective unique sur la manière dont les organisations non gouvernementales (ONG) ont utilisé de nouvelles formes d’engagement pour améliorer les interventions humanitaires en collaborant avec des bénévoles et des techniciens.
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Le relèvement économique suite aux catastrophes naturelles
More Lessمؤلف: Sonali DeraniyagalaLes catastrophes naturelles brisent des vies. J’en sais quelque chose. En 2004, le tsunami qui est survenu dans l’océan Indien a brisé la mienne.
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Améliorer les partenariats entre les ONG nationales et internationales en Afrique
More Lessمؤلف: Liliane Bitong AmbassaLorsque je suis devenue membre du secteur humanitaire il y a 15 ans, je croyais que les principes de comportement étaient régis par l’article 6 du Code de conduite pour le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et pour les ONG lors des opérations de secours en cas de catastrophes. Il stipulait que « nous chercherons à fonder nos interventions sur les capacités locales… Nous collaborerons, dans toute la mesure du possible, avec les IHNG locales pour associer nos efforts en matière de planification et de mise en oeuvre de nos opérations… ». En conséquence, la collaboration avec les acteurs locaux a été mise en avant dans le Projet Sphère de 1996, les Bonnes pratiques d’action humanitaire de 2003 et les Principes de partenariat de 2007.
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Aller au-delà de ce qui marche : l’utilisation des données et des résultats pour améliorer le système d’aide humanitaire
More LessAuthors: Jyotsna Puri and Unni Krishnan KarunakaraLe système d’aide humanitaire fait-il ce qu’il faut ? Et le fait-il bien ? Les données peuvent-elles contribuer à rendre l’aide humanitaire plus efficace ? À première vue, ces questions semblent superflues. On pourrait supposer que des données plus complètes auraient pour effet d’améliorer la fourniture de l’aide humanitaire. Peut-être, mais rien n’est moins sûr : un plus grand nombre de données ne se traduit pas nécessairement par une action humanitaire plus efficace ni par une meilleure qualité des services.
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La portée et les limites de l’action humanitaire dans les zones urbaines des pays du Sud
More Lessمؤلف: Cyril ObiLe monde de plus en plus globalisé et urbanisé dans lequel nous vivons pose de nombreux défis complexes à l’humanité et à notre environnement. Ces événements représentent une menace pour l’action humanitaire actuelle et future, mais offrent aussi des possibilités. Plutôt que d’être limitée par les transformations sans précédent qui ont lieu dans les pays du Sud où, par exemple, les villes se développent à un rythme record, l’action humanitaire devrait, à l’avenir, jouer un rôle de premier plan dans la recherche de nouvelles stratégies pour repenser et redéfinir des établissements humains équitables.
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