Partnerships for the Goals
Leadership mondial et national et bonne gouvernance
Les Nations Unies peuvent revendiquer de nombreuses réalisations au cours de leurs 70 ans d’existence. En empêchant une autre guerre mondiale, l’Organisation a accompli ce que la Société des Nations a été incapable d’éviter. Mais sa liste des domaines d’action est bien plus longue : la promotion des droits de l’homme et l’état de droit, la mise en place de mécanismes pour le règlement de différends internationaux, la protection de l’environnement, l’éradication de maladies et l’amélioration des conditions de vie de millions de personnes dans le monde. Ces cinq derniers mois seulement, elle a montré son pouvoir rassembleur et sa capacité de prise de décisions par consensus, en septembre dernier à New York, lors de l’adoption du Programme de développement durable, et en décembre 2015 à Paris, lors de l’adoption de l’Accord de Paris sur les changements climatiques.
Lénergie durable urbaine, lénergie de demain
Le sport comme moyen pour promouvoir le développement international
Les espaces verts: Une ressource indispensable pour assurer la santé‚ dans les zones urbaines
Les maladies non transmissibles (MNT) et les changements climatiques sont deux défis déterminants du XXIe siècle, car chacun d’eux constitue une menace importante pour la santé et le développement durable. Les MNT, y compris le cancer, les maladies cardio- vasculaires, les maladies respiratoires chroniques, le diabète ainsi que les troubles mentaux et neurologiques, sont actuellement responsables de 68 % de la mortalité mondiale tandis que les changements climatiques devraient chaque année provoquer la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes d’ici à 2030. Les facteurs de risque comprennent l’exposition à la pollution de l’air et la sédentarité. Quatre-vingt-huit pour cent des populations urbaines sont exposées à des niveaux de pollution extérieure qui dépassent ceux indiqués dans les Lignes directrices relatives à qualité de l’air de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et en 2012, 3,7 millions de décès dans le monde étaient attribués à la pollution de l’air ambiant. De plus, l’urbanisation entraîne des changements d’activités et de modes de vie associés à une réduction de l’activité physique et à une utilisation accrue de l’automobile. L’OMS estime que 3,2 millions de décès par an sont dus à l’inactivité physique et 1,3 million aux accidents de la route.
Le sport pour éliminer la faim et assurer la sécurité alimentaire
Le cyberharcèlement et ses conséquences pour les droits de l’homme
La plupart des professionnels de santé conviennent que le stress est le facteur principal de mortalité dans le monde. S’il n’est pas traité, il peut avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale et engendrer des problèmes comme les maladies cardiaques, l’insomnie et la dépression. Il n’est pas étonnant qu’il ait atteint des niveaux épidémiques face à la quantité énorme d’informations, de stimuli qui pénètrent notre inconscient tous les jours, auxquels viennent s’ajouter des demandes croissantes, qui prennent beaucoup de notre temps ainsi que des changements volatils dans les systèmes politiques et économiques.
Des villes pour les citoyens et par les citoyens
Au cours de ce siècle, une majorité significative importante de la population mondiale vivra dans des centres urbains. La Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III), qui aura lieu du 17 au 20 octobre 2016 à Quito, en Équateur, a donc pour objectif l’adoption du Nouveau Programme pour les villes, un document final orienté vers des actions concrètes qui établira des normes mondiales pour la réalisation du développement urbain durable. Ce sera l’occasion d’une nouvelle réflexion sur la façon dont nous envisageons de construire, de gérer les villes et d’y vivre en renforçant la coopération entre les parties prenantes, les acteurs urbains à tous les niveaux des gouvernements et le secteur privé.
Placer les citoyens au centre de l’avenir urbain durable
La Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable — Habitat III — qui aura lieu en octobre 2016 à Quito, en Équateur, sera un événement historique.
L’importance de l’infrastructure immatérielle dans la gestion des catastrophes et la réduction des risques
La fréquence et la gravité croissantes des catastrophes à la fois naturelles et technologiques dans le monde, notamment, mais pas exclusivement, dans les zones urbaines, ont placé les villes au centre des discussions entre les professionnels et les chercheurs, soulevant des questions fondamentales sur la nature et la société ainsi que sur le développement et les technologies. Les catastrophes mettent en évidence le fait que de nombreuses sociétés ne sont pas durables. Elles démontrent aussi l’échec des politiques de développement à divers degrés. Des débats scientifiques et politiques sont en cours pour déterminer comment la variabilité du climat influe sur les conditions aussi bien météorologiques que géophysiques, constituant un accélérateur ou même un multiplicateur de risques, aggravant les vulnérabilités déjà existantes causées par les changements sociaux, économiques et politiques au niveau mondial. Tout le monde est appelé à agir, mais les défis à relever sont nombreux.
Un droit à la santé depuis un demi-siècle ?
Les anniversaires sont des occasions de dresser des bilans. Le cinquantième anniversaire de l’adoption des deux pactes adoptés après la Déclaration universelle des droits de l’homme – le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adoptés en 1966 par l’Assemblée générale des Nations Unies, en est une. Alors que la Déclaration universelle répond à des aspirations, une déclaration d’intention collective visant à construire un monde meilleur après les ravages causés par « des actes de barbarie [qui] … ont révolté la conscience de l’humanité1 », les Pactes ont été conçus pour promouvoir la mise en oeuvre des droits qu’ils énonçaient.
Le défi de l’hébergement des réfugiés après Haiyan et la nécessité d’une coordination locale, nationale et internationale
La Fondation Barça: le sport au service du développement social
L’eau et l’assainissement dans les villes: Un défirelevé avec l’aide de fournisseurs de services déterminés
Pour beaucoup, imaginer la vie sans avoir un accès facile à l’eau potable ou à des toilettes est simplement impossible. Pourtant, le manque de ces installations de base fait partie de la vie quotidienne d’un trop grand nombre de personnes des pays du Sud. S’il est vrai que dans plusieurs pays la fourniture de services de base a évolué au cours des 15 dernières années, des millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau ni à l’assainissement.
Le rôle de la société civile dans la promotion de la citoyenneté mondiale
Il incombe à la société civile d'expérimenter les modèles de la citoyenneté mondiale, de comprendre les peuples et la planète, de se soucier d eux et d’agir en leur nom en adoptant des principes et des pratiques écologiques et socialement inclusifs. La citoyenneté mondiale transforme le monde de l’art, celui des affaires, la culture, l’éducation, les droits de l’homme et les droits des travailleurs, la religion, la santé publique, la politique et notre relation à la nature.
Protéger les populations vulnérables du génocide
Lorsque, après la Deuxième Guerre mondiale, les atrocités commises par l’Allemagne nazie ont été connues, la communauté internationale a convenu que la Charte des Nations Unies n’avait pas été assez loin dans la définition des droits auxquels elle se réfère et que ces droits devaient être définis et énoncés dans un nouvel organe du droit international. Les Nations Unies étaient déterminées à s’assurer que les crimes horribles de la Deuxième Guerre mondiale ne se répètent jamais. Suite à cette promesse, le 9 décembre 1948, un jour avant l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’Assemblée générale a adopté la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. L’adoption était extrêmement symbolique et réaffirmait la gravité du crime. Mais elle est allée plus loin. Elle a montré l’engagement de la communauté internationale à assurer à la fois la prévention du génocide et la répression des auteurs de ce crime lorsque celui-ci ne pouvait pas être évité. La Convention a défini le génocide en tant qu’actes commis « dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux »
Le mouvement olympique, les Nations Unies et la poursuite d’idéaux communs
Surmonter les obstacles pour répondre aux besoins humanitaires
Répondre au défien matière de prévention
Les défis auxquels sont sommes confrontés aujourd’hui sont immenses. Nous nous sommes engagés à « ne laisser personne pour compte », mais la coexistence pacifique et le développement inclusif sont des objectifs qui risquent de ne pas être atteints dans de nombreux pays. Les normes et les valeurs des Nations Unies ne sont pas respectées. Des millions de personnes fuient à la recherche d’une vie meilleure et plus sûre, même lorsque les portes se ferment. Des conflits violents font rage, faisant un très grand nombre de victimes et déplaçant des milliers de personnes. Le terrorisme et l’extrémisme violent touchent toutes les régions. Les catastrophes naturelles dues au changement climatique sont de plus en plus fréquentes et leur puissance de destruction est plus intense.
Le rôle futur de SE4ALL dans la promotion de lénergie durable
Les droits de l’homme, la prévention des atrocités massives et le conseil de sécurité des Nations Unies : Un long chemin à parcourir
Le cinquantième anniversaire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adoptés tous les deux en 1966, est l’occasion de dresser le bilan des progrès réalisés concernant la promotion des droits de l’homme et d’examiner l’efficacité générale du Conseil de sécurité à protéger les droits de l’homme.
Élaborer un Programme d’action pour l’humanité
Les pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme
Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Pacte internationale relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adoptés par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1966, dresse la liste des droits de l’homme auxquels chacun a droit. Ils s’appuient sur la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Ensemble, la Déclaration universelle et les deux Pactes constituent la Charte internationale des droits de l’homme.
La portée et les limites de l’action humanitaire dans les zones urbaines des pays du Sud
Il n’est jamais trop tard pour courir!
Une source d’inspiration pour les autres:le potentiel inexploité du sport pour accélérer le progrès vers l’égalité des sexes dans le monde
Le rôle de l’organisation de Shanghai pour la coopération pour faire face aux menaces à la paix et à la sécurité
L’Organisation de Shanghai pour la coopération (OSC) est une association multilatérale qui a pour but d’assurer la sécurité et de maintenir la stabilité dans la vaste région eurasienne, d’unir les efforts pour faire face aux nouveaux défis et aux nouvelles menaces et de renforcer la coopération commerciale, culturelle et humanitaire. En renforçant la coopération mutuellement bénéfique, en évitant la confrontation et le conflit et en maintenant une sécurité égale et indivisible, l’OSC oeuvre pour l’édification d’un ordre mondial polycentrique, conformément aux normes du droit international et des principes de respect mutuel, qui répond aux intérêts de tous les États, en prenant en compte leurs aspirations et leurs besoins mutuels. En tant qu’organisation multinationale et multiculturelle, l’OSC s’emploie à empêcher le choc des civilisations dans ses régions respectives.
Les femmes et le printemps arabe
Le rassemblement des femmes dans les rues et les jardins publics du monde arabe demandant le renversement des régimes répressifs qui détenaient le pouvoir depuis des décennies restera longtemps gravé dans la mémoire collective. Ces scènes envoyaient un signal important de l’évolution de la société arabe.
L’insularité mentale: Réaffirmer l’éducation à citoyenneté mondiale
Le moment est venu. Assurément, le moment est venu de réaffirmer l’éducation à la citoyenneté mondiale et d'encourager les éducateurs du monde entier à revoir leurs programmes scolaires et à transformer les classes afin de faire des étudiants des citoyens du monde. Nous constatons l’apparition de nombreux groupes qui suivent des idéaux incompatibles avec la réalité : notre monde est solidaire, connecté et interdépendant. Aujourd’hui, ces groupes remettent en question le travail et les efforts des éducateurs, des militants, des décideurs politiques, des écrivains et des citoyens responsables dans le monde entier.
L’évolution du rôle des Nations Unies en matière de droits de l’homme
Vu du XXIe siècle, il est parfois facile d’oublier combien le concept des droits de l’homme est révolutionnaire. Parmi ceux qui ont assisté à l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, rares sont ceux qui auraient pu imaginer son impact au cours des sept dernières décennies.
Le groupe des sages: Son rôle pour prévenir les conflits violents en Afrique
La participation insuffisante des femmes à la prévention des conflits et aux négociations de paix est un point important de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies 1325 (2000) qui est peu appliqué. La contribution significative des femmes aux initiatives locales de médiation et de prévention des conflits et le rôle prépondérant qu’elles jouent continuent d’être largement ignorés et faiblement soutenus. C’est pourquoi, depuis 2010, le Groupe des Sages de l’Union africaine (UA), déjà chargé d’attirer l’attention du public sur des questions largement ignorées, a publié un document intitulé « Atténuer les vulnérabilités des femmes et des enfants dans les conflits armés » centré sur les moyens de renforcer la participation des femmes et des jeunes aux négociations de paix et de sensibiliser aux effets de la guerre et à la violence sexuelle à l’égard des femmes et des enfants. Le rapport préconise au moins quatre actions essentielles devant être prises par la Commission de l’Union africaine : a) la création du Bureau de l’envoyé spécial pour les femmes, la paix et la sécurité; b) le lancement du Programme quinquennal Genre, paix et sécurité 2015-2020 ; c) la mise en oeuvre d’une Session ouverte du Conseil sur les femmes, la paix et la sécurité ; et d) le lancement du Réseau africain des femmes dans la prévention des conflits et la médiation de la paix (FemWise).
Prendre en compte les cultures constructives locales: pour une meilleure efficacité des projets d’habitat
L’étude de l’histoire de la construction montre que les bâtisseurs ont toujours su faire évoluer leur habitat en tirant le meilleur parti des ressources disponibles localement en réponse à leurs besoins et en regard des contraintes économiques, sociales et climatiques locales. Partout dans le monde, les sociétés ont développé des cultures constructives spécifiques résultant en des architectures « contextuelles » correspondant à des modes de construction et d’habiter singuliers. Celles-ci ne sont pourtant pas statiques. Elles ont été amenés à évoluer en fonction de nouvelles possibilités offertes avec l’évolution des sociétés et notamment lors d’échanges avec d’autres contrées en matière de savoir-faire ou de matériaux de construction.
La libération des femmes par le vélo
La protection des droits de l’homme en vertu du droit international universel
Les Nations Unies ont été créées au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale principalement pour garantir la paix et la sécurité dans le monde. Dès le début, les fondateurs étaient conscients du lien étroit existant entre la paix et les droits de l’homme : ce n’est que dans des conditions de paix que les êtres humains peuvent jouir pleinement de leurs droits. Jamais plus des populations ne devraient être hantées par des atrocités; jamais plus elles ne devraient être les victimes de politiques de génocide comme celles qui ont eu des effets dévastateurs sur les sociétés dans toute l’Europe.
Les jeux paralympiques et la promotion des droits des personnes handicapées
La citoyennet‚ mondiale: Une force nouvelle et vitale
La citoyenneté mondiale n’est pas une idée nouvelle, mais le concept sous sa forme actuelle a joué un rôle important dans le processus qui a débuté avec la création des Nations Unies en 1945 et l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 et qui s’est poursuivi avec l’adoption des objectifs de développement durable et les Accords de Paris en 2015. Au cours de cette période, nous avons tiré des leçons, avons connu des tragédies, fait des progrès, et l’idée et les institutions promouvant une dignité inhérente et universelle de la personne humaine ont progressivement pris corps.
L’engagement civique et politique des jeunes et la citoyenneté mondiale
Au cours des 20 dernières années, de nombreux commentateurs ont noté le déclin de l'engagement civique et politique des jeunes. En effet, les jeunes générations en âge de voter participent moins aux élections nationales que les précédentes. En outre, au cours des dernières décennies, le pourcentage de jeunes qui votent aux élections nationales est en baisse dans de nombreux pays. À la lumière de ces tendances, certains font valoir que l’avenir de la démocratie est en danger parce que rengagement politique à l'âge adulte est tributaire des habitudes prises dans la jeunesse, et les jeunes d’aujourd’hui seront les adultes de demain.
Préserver la diversité culturelle et linguistique dans le contexte de la citoyenneté mondiale
Pourquoi donc voulons-nous préserver la diversité culturelle et linguistique alors qu’on parle tant du citoyen du monde ? Pour vous répondre, je vous ferai part de quelques brèves remarques. Plus que jamais, l’article 55 de la Charte des Nations Unies, signée il y a 72 ans, a été rédigé avec clairvoyance. En reconnaissant que la coopération culturelle internationale ainsi le respect universel des droits de l’homme sans distinction de race, d’âge, de sexe, de langue ou de religion sont des conditions nécessaires au bien-être de tous et aux relations amicales entre les nations, cet article a jeté les bases de la diversité culturelle et linguistique.
Améliorer les partenariats entre les ONG nationales et internationales en Afrique
Prevenir les crises et les conflits: Le rôle des femmes dans les processus de paix actuels
Cela fera 17 ans cet automne que la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité a été adoptée. Comme la Convention de 1979 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, elle comprend des dispositions spécifiques relatives aux négociations et aux accords de paix. Si des progrès ont été réalisés en matière d’accès et de participation des femmes aux processus de paix, beaucoup reste encore à faire. Malheureusement, les femmes continuent d’être largement exclues des processus de paix et de médiation. En conséquence, les questions d’égalité des sexes sont absentes des nouveaux accords de paix. Et ce, malgré le rôle important que les femmes jouent dans la promotion de la paix, l’instauration d’un dialogue pacifique et la recherche de solutions pour mettre fin aux hostilités dans de nombreux conflits armés. Une étude réalisée en 2012 par ONU-Femmes sur 31 processus de paix ayant eu lieu entre 1992 et 2011 illustre parfaitement la marginalisation des femmes dans ce domaine : seulement 4 % des signataires, 2,4 % des médiateurs en chef, 3,7 % des témoins et 9 % des négociateurs étaient des femmes.
Vers la réduction des inégalités et la construction de la citoyenneté mondiale Bristole: Une ville mondiale
Ville de commerce historique située au Royaume-Uni, Bristol a toujours été ouverte vers l’extérieur et liée au monde. Bien sûr, cela n’a rien d’exceptionnel. À l’ère de la mondialisation, toutes les villes du monde interagissent avec d’autres au-delà de leurs frontières nationales. Mais à Bristol, nous nous sommes engagés à comprendre à la fois les enjeux nationaux et mondiaux, veillant à ce que la construction de la citoyenneté mondiale engendre une plus grande égalité dans l’ensemble de la ville.
Les jeunes ouvrent la voie à un monde davantage connecté et plus durable
Aujourd’hui, la planète compte un nombre de jeunes sans équivalent. Il y a actuellement 1,8 milliard de jeunes âgés entre 10 et 24 ans dans le monde, et ce nombre devrait augmenter. Au cours des 13 prochaines années, ils seront environ 2 milliards. Actuellement, dans la plupart des pays en développement, les enfants et les adolescents constituent déjà la majorité de la population.
Multilinguisme et citoyennetée mondiale
Nous vivons dans un monde interconnecté. C est un l'ait indiscutable. Nous ne pouvons pas nous permettre de nier les liens étroits qui relient chacun de nos pays. 11 est clair que malgré nos frontières établies, les cultures et les langues ne sont pas complètement indépendantes ni ne peuvent exister indépendamment. Les décisions prises dans une partie du monde ont des repercussions sur toutelaplaneteetnousaffectent dune maniere ou dune autre. Cela nous fait prendre conscience de l’immense res-ponsabilite qui incombe non seulement ä nos dirigeants, mais ä nous-memes en tant que citoyens du monde. Nous devons realiser que quels que soient les devoirs et les obligations que nous avons envers la societe, ils ont un sens et une influence considerables au-delä de notre environnement immediat.
L’initiation aux médias et à l’information comme moyen de prévention contre l’extrémisme violent
Depuis sa création, il y a plus de dix ans, l’Alliance des civilisations de l’Organisation des Nations Unies (ADC) a reconnu que l’initiation aux médias était un domaine éducatif et culturel qui devait être abordé, en particulier pour améliorer la compréhension entre les personnes issues de milieux religieux et culturels différents. Elle considère que ce domaine est une occasion de développer des initiatives de consolidation de la paix en luttant contre la polarisation qui engendre souvent des affrontements violents sur fond identitaire.
Les portes du paradis sont ouvertes… mais qui en bénéficie ? Expériences dans le Sri Lanka de l’après-guerre
Cet article s’inscrit dans le cadre du thème « éradiquer la pauvreté comme moyen de prévenir les conflits ». En soulevant la question de savoir si l’éradication de la pauvreté peut prévenir les conflits, nous sommes amenés à réfléchir à sa complexité et à son interdépendance avec d’autres aspects de la vie moderne. Se concentrer uniquement sur la réduction de la pauvreté comme moyen de prévention des conflits est une approche assez réductrice. Le travail empirique réalisé dans le Sri Lanka de l’après-guerre montre que la relation symbiotique entre la pauvreté et les conflits ne peut faire l’objet d’une analyse simpliste. La pauvreté n’est qu’un facteur des conflits parmi de nombreux autres. Mais elle est aussi un phénomène pluridimensionnel. De même, les conflits exacerbent la pauvreté de nombreuses façons en entravant la croissance, en détruisant les investissements et en entraînant l’interruption de la fourniture des services. Les privations que les populations ont connues pendant la guerre font l’objet de nombreux témoignages. Cet article va au-delà de ces dualités et met l’accent sur le fait que les conflits et la pauvreté demeurent liés même après la fin de la guerre et que les inégalités structurelles sont un obstacle à la fois à la prévention des conflits et à la réduction de la pauvreté. Nous faisons valoir que la prévention des conflits doit être abordée de manière intersectionnelle et globale, en gardant à l’esprit les inégalités structurelles. Il est difficile de résister aux promesses du développement économique. À la fin de la guerre civile au Sri Lanka, l’autoroute A91 a été de nouveau ouverte après plusieurs années. À cette occasion, S. Sivananthan, un cadre gouvernemental, a déclaré que « les portes du paradis [étaient] ouvertes à la population de Jaffna (Parameswaram, 2009). Il entendait par là que les relations rétablies entre le nord et le reste du pays allaient améliorer l’infrastructure, les transports ainsi que le commerce et offrir de nombreuses possibilités économiques. Devant ces nombreuses possibilités, les entrepreneurs, les organismes d’aide, les sociétés et les organismes gouvernementaux se sont empressés de « reconstruire en mieux » et de donner l’impulsion nécessaire pour développer les moyens de subsistance et relancer l’économie après 30 ans de guerre civile, ouvrant le pays à la reconstruction et au relèvement économique. À cette époque, le Gouvernement sri lankais faisait un parallèle entre le développement économique et la réduction de la pauvreté et, de fait, présentait le développement économique comme le mantra pouvant régler tous les problèmes.
Le chemin du retour
Site historique situé au nord du Niger, classé au Patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Agadez, auparavant un haut lieu du tourisme, est aujourd’hui l’un des principaux lieux de transit des migrants pour les Africains de l’Ouest. Lors de ma visite dans cette ville l’année dernière, j’ai rencontré un jeune homme qui n’avait pas réussi à atteindre l’Europe. « Je préfère rester ici à ne rien faire plutôt que de rentrer chez moi où je n’aurai rien à faire », m’a-t-il confié.
Citoyenneté mondiale: Perspective ou utopie?
Il est de plus en plus probable que les diplômés des écoles et des universités américaines superviseront ou seront supervisés par une ou des personnes ayant des origines ethniques, nationales ou raciales différentes. Il est aussi vraisemblable que le travail de leurs employés et les activités de leur famille seront fortement influencés par des fournisseurs, des clients et d’autres personnes aux origines culturelles différentes. Dans de nombreuses parties du monde, il est également probable que leurs voisins ou les camarades de leurs enfants appartiendront à un héritage culturel différent. On peut donc s’attendre à ce que la vie des étudiants et des diplômés d’université soit directement affectée par une société de plus en plus diverse et une communauté mondiale de plus en plus interdépendante.
Éliminer les obstacles auxquels font face les personnes handicapées et réaliser la citoyenneté mondiale
Améliorer l’éducation des jeunes en matière de santé et de développement
Donner des moyens à la société civile en Amérique Latine pour promouvoir l’égalité et prévenir les conflits
Comment pouvons-nous rechercher la justice sociale et la paix alors que la corruption est généralisée, que les droits de l’homme sont systématiquement violés et que les intérêts commerciaux encouragent les privilèges des nantis ?
Faire progresser le débat sur une culture de prévention des conflits
« Le meilleur moyen d’empêcher les sociétés de basculer dans des crises consiste à assurer un développement durable et inclusif pour qu’elles renforcent leur résilience. » Cette vérité sous-tend la vision présentée par le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres pour prévenir les conflits, où la réduction des inégalités et le renforcement des institutions s’appliquent à tous les pays. La prévention figure au premier plan du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et définit l’engagement de la communauté internationale à « renforcer la paix universelle dans une liberté plus grande », tel qu’il est énoncé dans le préambule de la résolution 70/1 de l’assemblée générale des Nations Unies qui a présenté, en octobre 2015, les objectifs de développement durable (ODD) à la communauté internationale. Le cadre de prévention spécifique se trouve dans l’ODD 16 qui vise à « promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous ».
