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Protéger les populations vulnérables du génocide
- Source: Chronique ONU, Volume 53, Issue 4, Apr 2017, p. 9 - 12
- English
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- 18 Apr 2017
Abstract
Lorsque, après la Deuxième Guerre mondiale, les atrocités commises par l’Allemagne nazie ont été connues, la communauté internationale a convenu que la Charte des Nations Unies n’avait pas été assez loin dans la définition des droits auxquels elle se réfère et que ces droits devaient être définis et énoncés dans un nouvel organe du droit international. Les Nations Unies étaient déterminées à s’assurer que les crimes horribles de la Deuxième Guerre mondiale ne se répètent jamais. Suite à cette promesse, le 9 décembre 1948, un jour avant l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’Assemblée générale a adopté la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. L’adoption était extrêmement symbolique et réaffirmait la gravité du crime. Mais elle est allée plus loin. Elle a montré l’engagement de la communauté internationale à assurer à la fois la prévention du génocide et la répression des auteurs de ce crime lorsque celui-ci ne pouvait pas être évité. La Convention a défini le génocide en tant qu’actes commis « dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux »