Migration
Acknowledgements
This second edition of the Africa Migration Report (AMR II) is a joint product of the African Union Commission (AUC) and the International Organization for Migration (IOM).
Remerciements
Je tiens tout d'abord à exprimer ma plus profonde gratitude à la Commission de l'Union africaine et aux collègues du Département des affaires sociales sous la direction de la Commissaire madame Amira El Fadil pour la collaboration toujours positive dont nous bénéficions sur toute une série de dossiers relatifs à la migration et notamment celle qui a rendu possible ce tout premier Rapport sur la migration en Afrique.
L’avenir de la migration en afrique
Les moteurs de l’avenir de la migration en Afrique sont examinés dans ce chapitre à l'aide d'une méthodologie d'études prospectives/d’élaboration de scénarios afin de développer trois scénarios exploratoires pour l'avenir de l'Afrique d'ici 2050. Tout d'abord « l'Afrique autonomisée » illustre un avenir où l'Afrique utiliserait la technologie et la mise en réseau pour surmonter ses obstacles et créer de nouvelles opportunités. Ce scénario suggère que le Protocole de libre circulation sera le moteur de la croissance économique car l'amélioration de la mobilité et des opportunités réduira l'envie et le désir de migrer hors du continent. Il propose des politiques visant à attirer les talents africains nés et formés à l'étranger pour qu'ils reviennent. Deuxièmement le « ralentissement en Occident » propose que les pays développés s'effacent et se referment sur eux-mêmes ce qui limiterait fortement les perspectives pour l'Afrique. Dans ce scénario la migration des Africains très instruits se fera vers l'Asie mais elle sera insignifiante par rapport aux mouvements internes. Le ralentissement de l'Occident devrait entraîner un retour massif de la diaspora africaine précédente. Troisièmement « la façon de faire typiquement à l’africaine » soutient que les pays africains ont choisi une stratégie qui leur est propre et qui mêle technologie de pointe et culture africaine traditionnelle. Dans ce scénario l'Afrique devient une destination migratoire clé de nombreux migrants occidentaux se déplaçant vers l'Afrique soit pour accéder à de grands marchés en expansion et profiter de faibles coûts de production soit pour profiter de l'âge d'or des Occidentaux âgés qui se déplacent en raison du faible coût de la vie et de l'amélioration de leur qualité de vie. Les auteurs concluent que ceci offre à l'Afrique la possibilité de devenir une destination de migration et d'investissement pour le reste du monde.
Internal displacement in Africa
Conflicts violence disasters and the effects of climate change displace millions of people but the vast majority of the displaced remain within the borders of their own country a phenomenon referred to as “internal displacement”. For these individuals families and communities mobility is not a choice but a life-saving response vital to their safety and well-being. Globally there is an estimated 41.3 million people displaced internally within the borders of their country due to conflict and violence nearly 41 per cent of whom were in countries across Africa in 2019 (IDMC 2019a).1 In the same year droughts floods and tropical cyclones across the continent displaced another 2.6 million people (IDMC 2019a 2019b).
Acknowledgements
I wish at the outset to express my most profound appreciation to the African Union Commission and colleagues from the Department of Social Affairs under the leadership of Commissioner Amira El Fadil for the continuously positive collaboration we enjoy on a range of migration dossiers not least being that which has made this first-ever Africa Migration Report possible.
La réorganisation des frontières à l’époque de la libre circulation en afrique
Le présent chapitre examine l'avenir de la gestion des frontières alors que l'Afrique franchit des étapes importantes vers une nouvelle ère de libre circulation sur le continent en partant du principe que l'aspiration 2 de l'Agenda 2063 de l'Union africaine qui envisage un continent aux « frontières sans discontinuité » où « la libre circulation des personnes des capitaux des biens et des services » n'implique pas la suppression des frontières coloniales. En tant que telle la gestion efficace et efficiente des frontières prendra de nouvelles dimensions et restera une priorité dans un avenir proche. Les questions qui touchent à la gestion des frontières en Afrique sont examinées notamment les suivantes : (a) la libéralisation des visas en Afrique ; (b) la libre circulation dans les communautés économiques régionales (CER) ; (c) les données sur les frontières et l'importance de l'élaboration de politiques fondées sur des données probantes ; (d) une approche de gestion intégrée des frontières (IBM) ; (e) les postes frontières à guichet unique (OSBP); (f) les documents de voyage ; (g) le libre-échange ; et (h) le Pacte mondial pour des migrations sûres ordonnées et régulières. Ce chapitre recommande aux États d'adopter une approche de gestion intégrée des frontières et de mettre en place des OSBP là où les flux de personnes et de marchandises sont importants ainsi que d'établir des systèmes d'information sur la gestion des frontières (BMIS) à tous les principaux points d'entrée.
The unseen vulnerabilities of unaccompanied African migrant children
This chapter describes the vulnerabilities and the traumatic situation of unaccompanied migrant children (UMCs) in Africa and explores the global and continental frameworks that provide response to and should mitigate these vulnerabilities. Cross-border trade family ties conflict insecurity fear of persecution human rights violations seasonal labour opportunities limited access to education and health services are identified as reasons why children including UMCs migrate or flee within Africa. Systematic and harmonized data on UMCs across Africa is not available as movements of children within and between countries are underreported. The chapter notes that UMCs are susceptible to sexual abuse and exploitation forced labour detention physical and gender-based violence. This is further aggravated by the brunt of xenophobia statelessness and discrimination from the misperceptions that migrants are criminals and social and economic burden on receiving States. The Convention on the Rights of the Child (CRC) African Committee of Experts on the Rights and Welfare of the Child (ACERWC) Organisation of African Unity’s (OAU) Convention Governing the Specific Aspects of Refugee Problems in Africa and the Kampala Convention offer protection to UMCs in addition to international human rights refugee and humanitarian law but the chapter concludes that more remains to be done to bridge the gap between commitments and implementation of these frameworks. Governments need to adopt an all-inclusive approach to child protection regardless of nationality and status harmonize data across the continent and utilize existing forums to advocate for African UMCs.
Introduction
La deuxième session du Dialogue international sur la migration (IDM) organisée les 14 et 15 octobre avait pour thème « Tirer parti de la migration aux fins d’un relèvement résilient et durable après la pandémie : chances et défis ». En raison de la pandémie de COVID-19 et des restrictions imposées aux voyages elle s’est déroulée en ligne et en présentiel.
Conclusions clés : Évaluation de la manifestation et pratiques mises en commun
L’IDM est l’occasion pour les parties prenantes qui y participent d’identifier des défis et des besoins communs et de présenter et diffuser des pratiques innovantes. Dans la section précédente nous avons donné un aperçu des défis et réponses identifiés au moyen des évaluations écrites soumises par les participants et des cas explicitement présentés par les orateurs ou évoqués lors des échanges. L’aperçu ci-après a vocation à encourager l’adoption la reproduction ou l’examen de certaines pratiques et l’identification des domaines dans lesquels le dialogue pourrait avoir un impact maximal.
Conclusions
La deuxième session de l’IDM 2021 a mis en évidence les domaines d’action prioritaires pour le relèvement à l’issue de la pandémie de COVID-19. Elle visait à mieux connaître les conséquences des chocs mondiaux sur la migration et le développement à en tirer des enseignements et à définir des recommandations pour améliorer le soutien aux migrants à l’avenir. La session a également servi d’enceinte privilégiée de dialogue stratégique à l’échelle mondiale permettant aux États Membres de l’OIM aux observateurs aux organisations intergouvernementales partenaires et aux parties prenantes non gouvernementales de discuter des questions migratoires pressantes afin de faire progresser les efforts visant à assurer une migration sûre ordonnée et régulière et de renforcer des systèmes de santé publique inclusifs pour les migrants dans le but ultime d’encourager la réalisation des ODD.