Nations Unies
Leadership mondial et national et bonne gouvernance
Les Nations Unies peuvent revendiquer de nombreuses réalisations au cours de leurs 70 ans d’existence. En empêchant une autre guerre mondiale, l’Organisation a accompli ce que la Société des Nations a été incapable d’éviter. Mais sa liste des domaines d’action est bien plus longue : la promotion des droits de l’homme et l’état de droit, la mise en place de mécanismes pour le règlement de différends internationaux, la protection de l’environnement, l’éradication de maladies et l’amélioration des conditions de vie de millions de personnes dans le monde. Ces cinq derniers mois seulement, elle a montré son pouvoir rassembleur et sa capacité de prise de décisions par consensus, en septembre dernier à New York, lors de l’adoption du Programme de développement durable, et en décembre 2015 à Paris, lors de l’adoption de l’Accord de Paris sur les changements climatiques.
Lénergie durable urbaine, lénergie de demain
Le sport comme moyen pour promouvoir le développement international
Les espaces verts: Une ressource indispensable pour assurer la santé‚ dans les zones urbaines
Les maladies non transmissibles (MNT) et les changements climatiques sont deux défis déterminants du XXIe siècle, car chacun d’eux constitue une menace importante pour la santé et le développement durable. Les MNT, y compris le cancer, les maladies cardio- vasculaires, les maladies respiratoires chroniques, le diabète ainsi que les troubles mentaux et neurologiques, sont actuellement responsables de 68 % de la mortalité mondiale tandis que les changements climatiques devraient chaque année provoquer la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes d’ici à 2030. Les facteurs de risque comprennent l’exposition à la pollution de l’air et la sédentarité. Quatre-vingt-huit pour cent des populations urbaines sont exposées à des niveaux de pollution extérieure qui dépassent ceux indiqués dans les Lignes directrices relatives à qualité de l’air de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et en 2012, 3,7 millions de décès dans le monde étaient attribués à la pollution de l’air ambiant. De plus, l’urbanisation entraîne des changements d’activités et de modes de vie associés à une réduction de l’activité physique et à une utilisation accrue de l’automobile. L’OMS estime que 3,2 millions de décès par an sont dus à l’inactivité physique et 1,3 million aux accidents de la route.
Le sport pour éliminer la faim et assurer la sécurité alimentaire
Le cyberharcèlement et ses conséquences pour les droits de l’homme
La plupart des professionnels de santé conviennent que le stress est le facteur principal de mortalité dans le monde. S’il n’est pas traité, il peut avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale et engendrer des problèmes comme les maladies cardiaques, l’insomnie et la dépression. Il n’est pas étonnant qu’il ait atteint des niveaux épidémiques face à la quantité énorme d’informations, de stimuli qui pénètrent notre inconscient tous les jours, auxquels viennent s’ajouter des demandes croissantes, qui prennent beaucoup de notre temps ainsi que des changements volatils dans les systèmes politiques et économiques.
Des villes pour les citoyens et par les citoyens
Au cours de ce siècle, une majorité significative importante de la population mondiale vivra dans des centres urbains. La Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III), qui aura lieu du 17 au 20 octobre 2016 à Quito, en Équateur, a donc pour objectif l’adoption du Nouveau Programme pour les villes, un document final orienté vers des actions concrètes qui établira des normes mondiales pour la réalisation du développement urbain durable. Ce sera l’occasion d’une nouvelle réflexion sur la façon dont nous envisageons de construire, de gérer les villes et d’y vivre en renforçant la coopération entre les parties prenantes, les acteurs urbains à tous les niveaux des gouvernements et le secteur privé.
Le voyage d’Enrique
Placer les citoyens au centre de l’avenir urbain durable
La Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable — Habitat III — qui aura lieu en octobre 2016 à Quito, en Équateur, sera un événement historique.
L’importance de l’infrastructure immatérielle dans la gestion des catastrophes et la réduction des risques
La fréquence et la gravité croissantes des catastrophes à la fois naturelles et technologiques dans le monde, notamment, mais pas exclusivement, dans les zones urbaines, ont placé les villes au centre des discussions entre les professionnels et les chercheurs, soulevant des questions fondamentales sur la nature et la société ainsi que sur le développement et les technologies. Les catastrophes mettent en évidence le fait que de nombreuses sociétés ne sont pas durables. Elles démontrent aussi l’échec des politiques de développement à divers degrés. Des débats scientifiques et politiques sont en cours pour déterminer comment la variabilité du climat influe sur les conditions aussi bien météorologiques que géophysiques, constituant un accélérateur ou même un multiplicateur de risques, aggravant les vulnérabilités déjà existantes causées par les changements sociaux, économiques et politiques au niveau mondial. Tout le monde est appelé à agir, mais les défis à relever sont nombreux.
Un droit à la santé depuis un demi-siècle ?
Les anniversaires sont des occasions de dresser des bilans. Le cinquantième anniversaire de l’adoption des deux pactes adoptés après la Déclaration universelle des droits de l’homme – le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adoptés en 1966 par l’Assemblée générale des Nations Unies, en est une. Alors que la Déclaration universelle répond à des aspirations, une déclaration d’intention collective visant à construire un monde meilleur après les ravages causés par « des actes de barbarie [qui] … ont révolté la conscience de l’humanité1 », les Pactes ont été conçus pour promouvoir la mise en oeuvre des droits qu’ils énonçaient.
Le défi de l’hébergement des réfugiés après Haiyan et la nécessité d’une coordination locale, nationale et internationale
La Fondation Barça: le sport au service du développement social
L’eau et l’assainissement dans les villes: Un défirelevé avec l’aide de fournisseurs de services déterminés
Pour beaucoup, imaginer la vie sans avoir un accès facile à l’eau potable ou à des toilettes est simplement impossible. Pourtant, le manque de ces installations de base fait partie de la vie quotidienne d’un trop grand nombre de personnes des pays du Sud. S’il est vrai que dans plusieurs pays la fourniture de services de base a évolué au cours des 15 dernières années, des millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau ni à l’assainissement.
Le rôle de la société civile dans la promotion de la citoyenneté mondiale
Il incombe à la société civile d'expérimenter les modèles de la citoyenneté mondiale, de comprendre les peuples et la planète, de se soucier d eux et d’agir en leur nom en adoptant des principes et des pratiques écologiques et socialement inclusifs. La citoyenneté mondiale transforme le monde de l’art, celui des affaires, la culture, l’éducation, les droits de l’homme et les droits des travailleurs, la religion, la santé publique, la politique et notre relation à la nature.
Pauvreté, paludisme et droit à la santé
Protéger les populations vulnérables du génocide
Lorsque, après la Deuxième Guerre mondiale, les atrocités commises par l’Allemagne nazie ont été connues, la communauté internationale a convenu que la Charte des Nations Unies n’avait pas été assez loin dans la définition des droits auxquels elle se réfère et que ces droits devaient être définis et énoncés dans un nouvel organe du droit international. Les Nations Unies étaient déterminées à s’assurer que les crimes horribles de la Deuxième Guerre mondiale ne se répètent jamais. Suite à cette promesse, le 9 décembre 1948, un jour avant l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’Assemblée générale a adopté la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. L’adoption était extrêmement symbolique et réaffirmait la gravité du crime. Mais elle est allée plus loin. Elle a montré l’engagement de la communauté internationale à assurer à la fois la prévention du génocide et la répression des auteurs de ce crime lorsque celui-ci ne pouvait pas être évité. La Convention a défini le génocide en tant qu’actes commis « dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux »
Le mouvement olympique, les Nations Unies et la poursuite d’idéaux communs
Surmonter les obstacles pour répondre aux besoins humanitaires
Répondre au défien matière de prévention
Les défis auxquels sont sommes confrontés aujourd’hui sont immenses. Nous nous sommes engagés à « ne laisser personne pour compte », mais la coexistence pacifique et le développement inclusif sont des objectifs qui risquent de ne pas être atteints dans de nombreux pays. Les normes et les valeurs des Nations Unies ne sont pas respectées. Des millions de personnes fuient à la recherche d’une vie meilleure et plus sûre, même lorsque les portes se ferment. Des conflits violents font rage, faisant un très grand nombre de victimes et déplaçant des milliers de personnes. Le terrorisme et l’extrémisme violent touchent toutes les régions. Les catastrophes naturelles dues au changement climatique sont de plus en plus fréquentes et leur puissance de destruction est plus intense.
