Women and Gender Issues
Introduction
Aujourd’hui il y a plus de femmes dans la fonction publique qu’à aucun autre moment dans l’histoire. Plus de 10 500 femmes occupent des sièges parlementaires nationaux en 2017 ce qui représente plus de 23% du nombre total de parlementaires dans le monde. Il y a des millions de femmes politiciennes au niveau infranational et beaucoup plus encore de candidates qui briguent des fonctions politiques dans chaque élection. Les femmes sont également inscrites en grand nombre sur les listes électorales dans la plupart des pays et elles viennent souvent voter le jour des élections dans les mêmes proportions que les hommes. De plus en plus de femmes sont actives dans le domaine de la gestion électorale y compris en tant que qu’agents électoraux ou agents de bureaux de vote.
Intégrer la VEFE dans l’observation électorale et la surveillance de la violence
Les programmes d’observation électorale et de surveillance de la violence présentent un immense potentiel pour la collecte d’information sur la participation des femmes aux élections y compris sur le phénomène de VEFE et ils peuvent contribuer à réduire la violence. Les missions d’observation électorale et les initiatives de surveillance peuvent intégrer la dimension genre à leurs rapports et elles peuvent collecter des informations essentielles pour comprendre les schémas de fonctionnement de la VEFE et ensuite en déterminer les contours.
Cartographie et mesure de la VEFE
Alors que la VEFE reste difficile à définir et à mesurer un consensus se dégage parmi les différents acteurs praticiens et chercheurs qui s’accordent sur l’idée que la VEFE doit être nommée surveillée et éliminée. La cartographie et la collecte de données sur la VEFE constituent une première étape essentielle dans l’atténuation et la prévention de cette violence car cela permet d’identifier et de mesurer le problème d’en comprendre les mécanismes et les connexions et d’adopter des réponses pertinentes. Jusqu’à présent le phénomène de VEFE est resté invisible principalement parce qu’il a rarement été documenté de manière systématique. Les informations relatives à la prévalence et à l’incidence de la VEFE constituent un guide précieux pour éclairer les réponses programmatiques décrites dans la matrice ci-dessus. Quel que soit le contexte les indicateurs servant à mesurer la VEFE devraient idéalement être sélectionnés ou utilisés avec une vision longitudinale pour mesurer à la fois l’incidence (c’est-à-dire le nombre d’occurrences durant des périodes spécifiques telles que les périodes électorales) et la prévalence (c’est-à-dire la proportion de la population touchée par la VEFE).
Définitions
Le point de départ nécessaire pour établir une définition de la VEFE passe d’abord par la reconnaissance de deux constats : d’une part (a) le fait que la violence sexiste et la violence à l’égard des femmes ont un impact sur les femmes dans la sphère politique bien que peu d’efforts aient jusqu’à présent été faits pour mesurer cet impact ; et d’autre part (b) le fait que la recherche et la programmation en matière de violence politique et de violence liée aux élections ont jusqu’ici largement occulté les questions de genre dans la compréhension l’analyse et la collecte de données ainsi que la spécifi- cité des formes de violence électorale liée au genre. En ajoutant la dimension genre aux définitions classiques de la violence électorale et en considérant les formes la nature et les conséquences spécifiques de la violence à l’égard des femmes par rapport à la violence subie par les hommes nous disposons d’une base solide pour identifier et définir la VEFE.
Sensibilisation et modification des normes
En fin de compte la VEFE ne peut pas être éliminée si le public – et les individus – ne comprennent pas comment cette violence affecte les communautés comment elle diminue les droits humains des femmes et comment elle perturbe le processus démocratique. Différents acteurs peuvent jouer un rôle dans la sensibilisation et la diffusion d’informations sur la VEFE. Cela renforce les objectifs des points d’action précédents en contribuant à une compréhension commune et globale de la VEFE de la manière dont elle se manifeste et des moyens de prévention qui existent.
Prévenir et limiter la VEFE à travers les dispositions électorales
Les politiques et procédures relatives à l’administration électorale peuvent contribuer à limiter la violence à l’égard des femmes dans les élections. L’acteur principal en matière d’administration électorale est l’organisme de gestion électorale qui peut être une institution indépendante une branche de l’administration de l’État (comme un ministère de l’Intérieur ou un département de la justice) ou un modèle mixte. Les OGE sont les acteurs les plus importants s’agissant de la crédibilité et de la sécurité d’une élection car leurs décisions déterminent le contexte de la participation politique des femmes. Par exemple les procédures qu’ils mettent en place pour l’enregistrement des candidats peuvent soit créer un environnement accessible soit introduire des obstacles supplémentaires pour les femmes candidates ou briguant l’investiture. La formation et les conseils qu’ils prodiguent aux agents de bureaux de vote et aux forces de sécurité peuvent protéger les populations vulnérables contre des menaces particulières ou bien aggraver un climat d’insécurité et de manipulation pour les électeurs.
Travailler avec les partis politiques pour prévenir et réduire la VEFE
La violence et les menaces auxquelles les femmes peuvent être confrontées lorsqu’elles deviennent candidates et font campagne pour l’élection représentent l’un des plus grands défis à la participation politique des femmes dans de nombreux pays. Les partis politiques étant le plus souvent les auteurs de la violence à l’égard des femmes dans les élections ils ont un rôle central à jouer dans la réduction et la prévention de ce type de violence. Comme évoqué dans la partie A les partis politiques peuvent être à la fois ceux qui commettent la violence et ceux qui protègent contre elle pour les femmes membres du parti et les femmes dans les partis d’opposition. Il existe de nombreuses mesures que les partis politiques peuvent prendre pour lutter contre la VEFE et promouvoir l’autonomisation des femmes.
Foreword: International Trade Centre
Women’s full economic participation is key for the future of good trade and inclusive growth. And the majority of World Trade Organization (WTO) Members recognize this as seen by the number of WTO Members and observers that supported the 2017 Buenos Aires Joint Declaration on Trade and Women’s Economic Empowerment and that continue to participate in the discussions on women and trade at the WTO.
Acknowledgements
This report is based on the data from the International Trade Centre (ITC) business survey on women in extra-EU trade in 12 European Union (EU) countries. The survey was conducted at the request of and with support from the European Commission Directorate-General for Trade (DG Trade) in 2019.
Executive summary
For the past three decades policymakers have been taking a closer look at the impact of trade beyond economic growth. Poverty human rights labour consumer protection environment and more recently gender have advanced to the forefront of the trade and sustainable development nexus.
A gender lens on free trade agreements
Several countries including the EU and its member states are addressing gender equality through trade policy instruments including foreign trade agreements. Before exploring ITC’s survey results (Chapters 3 and 4) this chapter presents the status quo with regard to trade and gender provisions with a view to identifying what objectives and issues have been addressed so far. It is based on a legal review of selected FTAs.