Notes et documents d’orientation du Cabinet du Secrétaire général

La présente note d’orientation s’inscrit dans la continuité du Sommet sur la transformation de l’éducation et du rapport de la Commission internationale sur Les futurs de l’éducation. J’y examine plus en détail la crise actuelle que connaît l’éducation et je présente aux pays et à la communauté internationale de grandes orientations et une série de mesures visant à transformer les systèmes éducatifs. Le droit à l’éducation et à des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie est au coeur même du Programme de développement durable à l’horizon 2030, car l’éducation, le savoir et l’apprentissage sont indispensables à la dignité, à la croissance et à l’épanouissement de la personne humaine. Pendant des siècles, l’éducation a été un instrument essentiel d’égalisation des chances, a joué un rôle moteur dans l’édification des nations et a constitué un facteur majeur de progrès social, culturel, économique et technologique. Aujourd’hui, cependant, les systèmes éducatifs tels que nous les connaissons sont en crise – leur équité et leur efficacité étant remises en question – et ne sont plus adaptés à l’objectif visé.

La présente note d’orientation contient un examen des changements extraordinaires en cours dans l’espace et une évaluation des impacts de ces changements sur la durabilité, la sûreté et la sécurité sur la gouvernance actuelle et future. La note contient également un aperçu des principales tendances qui ont un impact sur la durabilité de l'espace et de l'impact positif que ces tendances pourraient avoir sur la réalisation des objectifs de développement durable. Le document présente également un aperçu des principales tendances affectant la sécurité des activités spatiales et des risques pour l'humanité qui pourraient se matérialiser si ces défis ne sont pas résolus. Enfin, il fournit un ensemble pratique de recommandations en matière de gouvernance pour maximiser les opportunités de l’espace tout en minimisant les risques à court et à long terme. Il s’agit de la septième édition du Sommet de l’avenir.

La présente note porte sur l’établissement d’un Pacte numérique mondial qui définirait des prin¬cipes, des objectifs et des actions visant à promou¬voir un avenir numérique ouvert, libre, sûr et centré sur l’être humain, ancré dans les droits humains universels et permettant d’atteindre les objectifs de développement durable. Elle indique les domaines dans lesquels il importe d’établir une coopéra¬tion multipartite dans le domaine du numérique et expose en quoi un Pacte numérique mondial peut aider à concrétiser l’engagement pris dans la dé¬claration faite à l’occasion de la célébration du soixante-quinzième anniversaire de l’Organisation des Nations Unies (résolution 75/1 de l’Assemblée générale), à savoir élaborer « une vision commune en ce qui concerne la coopération numérique » au moyen d’un cadre mondial inclusif. Un tel cadre est essentiel pour que l’on puisse mener une action multipartite et combler les fossés existant dans les domaines du numérique, des données et de l’innovation, et mettre en place une gouvernance indispensable à un avenir numérique durable.

Les défis auxquels nous sommes confrontés ne peuvent être relevés que grâce à une coopération internationale plus forte. Le Sommet de l’avenir de 2024 est l’occasion de convenir de solutions multilatérales pour un avenir meilleur, en renforçant la gouvernance mondiale pour les générations présentes et futures. Le monde possède aujourd’hui les connaissances et les ressources nécessaires pour réaliser la promesse portée par le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Mais les profondes transformations qui s’imposent ne pourront se faire sans l’adhésion et la contribution d’une multitude d’acteurs et en particulier du 1,2 milliard de jeunes vivant actuellement sur la planète.

La présente note d’orientation propose une série de mesures pratiques visant à honorer un engagement de longue date, celui de répondre aux exigences du présent tout en sauvegardant les intérêts des générations futures et en préservant leur capacité d’exercer effectivement leurs droits humains. Ces mesures sont les suivantes : la désignation d’un(e) envoyé(e) pour donner une voix aux générations futures à l’échelle mondiale; l’amélioration de l’utilisation de la prospective, de la science et des données; l’adoption d’une déclaration pour définir nos devoirs envers les générations futures et en donner une traduction concrète; et la création d’une instance intergouvernementale spéciale chargée de faire avancer la mise en oeuvre de la déclaration et de mettre en commun les meilleures pratiques. Ces propositions s’inscrivent dans le prolongement de Notre Programme commun et dans la continuité des consultations intergouvernementales et multipartites qui ont été menées par la suite et dont il est rendu compte dans la « Note relative aux éléments à faire figurer dans la déclaration sur les générations futures », établie par les Missions permanentes des Fidji et des Pays-Bas auprès de l’Organisation des Nations Unies. La présente note vise à apporter une réponse aux questions soulevées par les États Membres lors des consultations, notamment celles de savoir quelle définition donner à l’expression « générations futures », comment concilier nos engagements vis-à-vis des générations futures et nos devoirs envers les générations actuelles, en quoi les mesures proposées peuvent faire progresser la réalisation de nos objectifs actuels en matière de développement durable, de genre et de droits humains, et sur quoi devrait déboucher le Sommet de l’avenir en la matière.