Políticas públicas y migración interna en la República Bolivariana de Venezuela contemporánea

Les transformations de l’appareil de production, les changements de l’économie mondiale et certains facteurs politiques et sociaux ont déterminé différents modèles de mobilité territoriale. Cette recherche est centrée sur l’analyse des tendances de la migration interne dans la République bolivarienne du Venezuela entre 1971 et 2001. Sur la base de l’information issue des recensements de la population et du logement, l’auteure a élaboré des matrices d’origine et de destination multirégionales qui ont permis de définir le sens des flux de population ainsi que les zones traditionnelles et émergentes d’attraction et d’expulsion. La régionalisation, construite à partir de l’indice de développement humain, a permis de distinguer des flux migratoires entre des régions à développement humain élevé, moyen et faible, qui rendent compte de la distribution inégale des activités productives au sein du territoire national. Finalement, l’analyse des résultats à la lumière des processus historiques et structurels démontre qu’il existe un lien entre les décisions politiques, l’activation économique des territoires et la dynamique migratoire interne.