1945

Un fleuve puissant mais silencieux: Les femmes et la migration

Dans une fabrique thaïlandaise, à proximité de la frontière du Myanmar, une jeune femme au charmant visage rond et aux grands yeux assemble des bijoux de fantaisie pour l’exportation en Amérique du Nord. Elle s’appelle Saokham et gagne 140 baht (environ 3,50 dollars É.-U.) par jour. Dans cette partie du monde, c’est un salaire honorable – en particulier pour quelqu’un qui a connu dans son enfance une abjecte pauvreté dans un village montagnard de la province Shan du Myanmar. Bien que Saokham ait achevé la scolarité gratuite de huit années, elle n’a pas pu poursuivre son éducation au-delà parce que ses parents étaient trop pauvres pour payer les redevances scolaires. À 14 ans, elle a suivi sa soeur aînée – qui avait quitté le foyer familial deux ans plus tôt – dans la Thaïlande voisine. Aujourd’hui, elle vit avec son jeune mari dans une communauté formée de compatriotes, près de la frontière du Myanmar. “En vivant en Thaïlande, nous avons assez d’argent pour nous nourrir et faire d’autres dépenses. La vie est agréable”, dit-elle. “Dans mon pays, il n’y avait d’autre travail que l’agriculture.”

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